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Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil : expérience de service de pneumologie de l’hôpital 20 Août 1953 de Casablanca - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.713 
K. Chaker , M. Choubi, H. Moubachir, H. Jabri, W. El Khattabi, M.H. Afif
 Service des maladies respiratoires, hôpital 20 Août 1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAHOS) est une maladie fréquente mais sous-diagnostiquée, plusieurs facteurs de risque sont incriminés.

Méthodes

Afin d’analyser les caractéristiques du SAHOS, nous avons mené une étude rétrospective allant de janvier 2013 à janvier 2016 concernant 114 patients hospitalisés dans notre service pour suspicion de SAOS.

Résultats

Notre échantillon était composé de 114 patients dont 73 % étaient de sexe féminin et 27 % de sexe masculin, 87 % d’origine urbain et 13 % d’origine rurale. La moyenne d’âge était de 58 ans avec des extrêmes allant de 31 ans à 84 ans. Les antécédents sont représentés par le tabagisme (21 %), l’alcool chez 13 % des patients, l’hypertension artérielle chez 69 patients, le diabète chez 33 patients (38 %) l’asthme chez 28 patients (25 %), le syndrome métabolique chez 13 patients (12 %), les troubles lipidiques chez 43 patients (38 %). Les ronflements, la somnolence diurne, les céphalées, l’irritabilité et le manque de concentration étaient rapportées par les patients avec respectivement 98 %, 82 %, 72 %, 69 %, 48 %. L’IMC moyen était de 31. Le score d’Epworth était de 12 en moyenne. À l’examen clinique la tension artérielle était élevée chez 28 patientes. Le SAOS était modéré à sévère dans 55 % des cas, avec un IAH moyen de 18 et une SaO2 moyenne de 94 %. La prise en charge thérapeutique consistait en un régime hypocalorique chez tous les patients obèses, associé à un traitement positionnel et des règles hygiénodiététiques. Le recours à la CPAP était nécessaire chez 44 patients. L’évolution était favorable chez l’ensemble des patients avec un IAH de contrôle qui classe leur SAHOS dans les limites du léger.

Conclusion

À travers cette étude le SAHOS est plus fréquent chez les femmes, les principaux facteurs de risque sont le tabac, l’obésité et l’HTA.

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Vol 34 - N° S

P. A289 - janvier 2017 Regresar al número
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